
Le RSA, à quoi ça sert ? A faire reculer la pauvreté et à inciter les bénéficiaires des minima sociaux à retrouver une activité.
Comment ? En instaurant un revenu d'assistance cumulable avec les revenus du travail. Le RSA commence ainsi au niveau de l'actuel RMI (soit 454,63 euros pour une personne seule) et diminue à mesure que l'activité augmente. Et ce, sans limitation de durée. A chaque heure travaillée correspond un gain substantiel de ressources. C'est donc l'assurance que toute reprise d'activité donnera effectivement lieu à une hausse de revenus.
Complément de revenus pour ceux qui travaillent, le RSA remplacera également les actuels minima sociaux que sont le RMI (revenu minimum d'insertion) et l'API (allocation de parent isolé). A terme, l'objectif est de faciliter la reprise d'emploi afin de multiplier la sortie des minima sociaux. Et donc de diminuer les prestations publiques...
Qui peut en bénéficier ? Pour l'heure, le RSA, réservé aux plus de 25 ans, devrait concerner quelques 4 millions de personnes : Les salariés « pauvres » (soit gagnant moins de 817 euros par mois) : ils pourront cumuler, dans la limite d'un certain seuil, leur salaire et les revenus de la solidarité (RMI, API, allocations familiales, allocations logements...). Pour ces personnes, le RSA agira comme un véritable complément au revenu du travail.
Pour savoir si l'on est éligible, on peut aussi faire le test en se connectant sur le site www.rsa.gouv.fr, www.caf.fr, www.msa.fr ou encore appelant le 3939 Quelles sont les démarches à effectuer ? Pour les bénéficiaires du RMI et de l'API, il n'y a aucune démarche à effectuer, les allocations familiales se chargeront du basculement. Pour les autres, les salariés pauvres, il faut envoyer un dossier complet avant le 15 juin à sa caisse d'allocation familiale. Le premier versement du RSA est attendu pour tous le 6 juillet prochain.
Source : L'expansion