
Depuis 1995, la proportion de lycéens d'une même génération qui décrochent le baccalauréat en France stagne aux alentours de 64 %. Loin du fameux mot d'ordre de "80 % d'une classe d'âge au bac" lancé dix ans plus tôt par le ministre de l'éducation de l'époque,Jean-Pierre Chevenement.

Et si, en 1987, la première session du bac professionnel (créé en 1985) fit bondir le taux de bacheliers d'une même génération de 26 % au milieu des années 1980 (quand il n'y avait que des bacs généraux), à 62,7 %, l'embellie fut de courte durée. Liée à une simple hausse du nombre de candidats, et non à un progrès qualitatif, elle n'a pas permis de continuer de se rapprocher des 80 % mythiques. Résultat, le taux de bacheliers d'une même génération campait à 62,8 % en 2000 ; à 64 % en 2007; et à 63,6 % en 2008.


