En surfant sur le modèle de la micro traditionnelle, les smartphones se retrouvent aussi exposés que nos PC, et sur le mobile, les virus visent surtout le portefeuille. (Source SVM) Doit on craindre des épidémies virales sur le mobile d'une ampleur comparable à celles qui sévissent sur nos PC? Oui répondent les experts...D'abord parce que le nombre d'infections n'a pas cessé d'augmenter depuis 2005 année de découverte du premier virus mobile. Le ver Commwarrior-A qui touchait exclusivement les mobiles qui fonctionnaient sous Symbian S60, envoyait une copie de lui même à l'ensemble des contacts du carnet d'adresses du téléphone par MMS. La pièce jointe infectée était alors systématiquement ouverte par le destinataire qui pensait ouvrir un message anodin. Heureusement, le ver n'avait aucun effet sur le bon fonctionnement du téléphone si ce n'est que les envois massifs augmentaient considérablement la facture. Aujourd'hui, Kaspersky estime qu'il existe plus de mille programmes malveillant sur le mobile. Un chiffre qu'il convient de relativiser parce que seulement 3% d'entre eux seraient véritablement efficaces... Les experts s'inquiètent surtout des conséquences de l'avènement des smartphones qui provoque une montée en puissance des systèmes d'exploitation mobiles. Les attaques ne visent plus un seul terminal, mais tous ceux qui fonctionnent avec un même système. Les plate-formes de téléchargement officielles telles AppStore, peu bavardes sur leur critères de validation, peuvent laisser passer des applications douteuses. Sans parler des IPhone Jailbreakésactuellement victimes d'un cheval de Troie qui, une fois supprimé empêche le lancement de certaines applications. depuis le développement des forfaits illimités sur smartphones, ces derniers sont autant menacés que nos PC. Norton et F-Secure proposent de scanner en temps réel les données stockées sur les smartphones mais il est difficile aussi de contrôler l'échange des données entre PC et Smartphone. ce serait même pour certains hackers une porte d'entrée privilégiée pour récupérer des informations monnayables. Étant difficiles à repérer sur un smartphone, seules les factures à des montants inhabituels devraient vous mettre la puce à l'oreille.