
Dans ce roman (certainement grandement autobiographique) elle nous parle de sa relation avec sa mère atteinte d'un cancer qu'elle croyait guéri lorsqu'elle apprend qu'elle va devenir mère à son tour et nous parle de ses doutes à devenir une bonne mère sachant qu'elle a toujours été plus ou moins une "mauvaise fille" qui ne s'intéressait que très peu à sa famille et plus particulièrement à sa mère.
Mais tout cela est dû aussi au fait que sa mère ne lui a pas donné non plus une éducation satisfaisante car elle dilapidait les sous de la pension alimentaire qu'elle recevait de Bernard-Henri, elle traînait dans les bistrots du quartier, elle ne travaillait pas ou se faisait virer avant d'être payée...
Résumé de l'éditeur : " Maman est morte, je suis maman, voilà, c'est simple, c'est aussi simple que ça, c'est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c'est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c'est là qu'elle est, c'est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu'elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d'enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. "
J'ai lu ce livre poignant quasiment d'une traite et il m'a beaucoup plû bien que l'histoire soit triste. Je trouve que la relation mère-fille est décrite avec beaucoup de sincérité. Je vais lire les deux précédents de Justine Levy dès que je serai venue à bout de la pile de livres que j'ai eu pour mon anniversaire...!!